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Comptabilité

LA TENUE DE VOTRE CAISSE

06/09/2025

LA TENUE DE VOTRE CAISSE

1. Pourquoi une caisse bien tenue est indispensable ?

 

Une bonne tenue de caisse permet de :

 

  • Suivre précisément la trésorerie quotidienne.
  • Détecter rapidement les erreurs ou anomalies (rendu de monnaie, erreurs de caisse, vols).
  • Respecter les obligations fiscales et légales, notamment pour la TVA.
  • Fournir des données fiables pour la comptabilité et la prise de décision.

 

Pour un commerçant, la caisse n’est pas seulement un outil administratif : c’est un outil de contrôle et de gestion.

 

2. Les obligations légales pour la caisse d’un commerçant


a) Tenir un registre de caisse

Chaque opération (vente, remboursement, dépense) doit être enregistrée chronologiquement.

Indiquer la date, le montant et la nature de l’opération.

 

b) Conserver les pièces justificatives

Tickets, factures, bons de caisse et reçus doivent être conservés.

Durée de conservation : 10 ans pour la comptabilité et la TVA.

 

c) Déclarations fiscales

Les mouvements de la caisse doivent correspondre aux ventes déclarées et aux obligations fiscales (TVA, impôt sur le revenu ou société).

Une caisse mal tenue peut entraîner des pénalités en cas de contrôle.

 

3. Bonnes pratiques pour une caisse fiable


a) Séparer les moyens de paiement

Espèces, chèques et cartes bancaires doivent être suivis séparément.

Facilite le rapprochement avec la comptabilité et le suivi de la trésorerie.

 

b) Pointage quotidien

Vérifier chaque jour l’encaissement et les sorties d’argent.

Comparer le solde réel avec le registre de caisse ou le logiciel utilisé.

 

c) Utiliser un logiciel ou un journal de caisse

Logiciels adaptés aux commerçants : Ciel, Sage, EBP, ou solutions de caisse connectée.

Permet de générer des rapports fiables et d’automatiser les rapprochements comptables.

 

d) Règles internes

Limiter l’accès à la caisse au personnel autorisé.

Former le personnel pour éviter les erreurs ou fraudes.

 

4. Astuces pour les commerçants

 

  • Prévoir un fond de caisse suffisant pour la journée.
  • Enregistrer tous les mouvements d’espèces, même les petites dépenses.
  • Faire un point hebdomadaire ou mensuel pour rapprocher la caisse avec la comptabilité.
  • Conserver les tickets et justificatifs pour faciliter le suivi fiscal et comptable.

 

5. Conclusion

 

Pour un commerçant, la caisse est bien plus qu’une simple boîte à argent : elle est un outil de gestion, de contrôle et de sécurité.
Avec des procédures claires, un suivi quotidien et éventuellement l’accompagnement d’un professionnel, la tenue de la caisse devient simple et fiable, permettant au commerçant de se concentrer sur son activité principale.

 

💡 Astuce Vergnac Gestion et Web :


Nous accompagnons les commerçants à La Roche-sur-Yon et ses alentours pour mettre en place une tenue de caisse fiable, conforme et simple à gérer.

LA COMPTABILITE DES TPE

03/09/2025

LA COMPTABILITE DES TPE

La comptabilité est souvent perçue comme une contrainte par les très petites entreprises (TPE), mais elle est pourtant indispensable à la bonne gestion et à la pérennité de l’activité. Que vous soyez artisan, commerçant, indépendant ou dirigeant d’une jeune entreprise, comprendre les bases de la comptabilité vous permet de piloter votre activité sereinement.

 

Voici un tour d’horizon clair et pratique sur la comptabilité des TPE.

 

1. Qu’est-ce qu’une TPE ?

 

Une TPE (Très Petite Entreprise) est une entreprise qui compte :

 

  • Moins de 10 salariés
  • Un chiffre d’affaires ou un total de bilan inférieur à 2 millions d’euros
  • Cela concerne la grande majorité des entreprises françaises : auto-entrepreneurs, artisans, commerçants, professions libérales, etc.

 

2. La comptabilité est-elle obligatoire pour une TPE ?

 

Oui, la tenue d’une comptabilité est obligatoire, quelle que soit la forme juridique de votre entreprise (entreprise individuelle, SARL, SASU, etc.).

 

Cependant, le niveau d’exigence varie :

 

Statut Régime fiscal Obligations comptables
Micro-entreprise Micro-BIC / Micro-BNC Comptabilité ultra-simplifiée (livre des recettes, registre des achats si revente)
EI, EURL, SASU, SARL…  Réel simplifié ou réel normal  Tenue d’une comptabilité complète : journal, grand livre, bilan, compte de résultat

 

💡 Même en micro-entreprise, vous devez justifier vos revenus, conserver vos factures, et tenir un minimum d’organisation comptable.

 

3. Les obligations comptables d'une TPE

 

Voici les principales obligations pour une TPE (hors micro-entreprise) :

 

  • Enregistrement chronologique des opérations : ventes, achats, charges, paiements…
  • Tenue des journaux comptables (journal des ventes, des achats, de banque…)
  • Établissement d’un bilan comptable et d’un compte de résultat en fin d’exercice
  • Conservation des pièces comptables pendant 10 ans (factures, relevés, notes de frais…)
  • Déclarations fiscales : TVA, IS ou IR, CFE…

 

4. Pourquoi la comptabilité est-elle si importante pour une TPE ?

 

La comptabilité n’est pas qu’une obligation légale : c’est un véritable outil de pilotage.

 

Elle permet de :

 

  • Suivre votre rentabilité en temps réel
  • Identifier vos charges principales
  • Maîtriser votre trésorerie
  • Préparer vos déclarations fiscales sans stress
  • Convaincre un banquier ou un investisseur
  • Prendre des décisions stratégiques (embauche, investissement, etc.)

 

Une bonne comptabilité = une entreprise bien gérée.

 

5. Faire sa comptabilité soi-même ou la déléguer ?

 

Vous avez deux options :

 

  • Gérer en interne :

Possible avec un logiciel comptable adapté

Requiert un minimum de connaissances et de rigueur

À envisager si votre activité est simple et peu de flux

 

  • Faire appel à un expert-comptable :

Gain de temps et de sécurité

Optimisation fiscale possible

Accompagnement stratégique (bilan, business plan, etc.)

 

💡 Le coût d’un expert-comptable est généralement amorti par le gain de temps, d’argent et d’erreurs évitées.

 

6. Les outils utiles pour la comptabilité des TPE

 

Voici quelques solutions utiles :

 

  • Logiciels de facturation & comptabilité : QuickBooks, Indy, Tiime, Evoliz, etc.
  • Tableurs Excel (avec modèles pré-remplis)
  • Applications mobiles pour la gestion des notes de frais, devis, factures
  • Tableaux de bord personnalisés pour suivre la trésorerie

 

Conclusion

 

Pour une TPE, la comptabilité est bien plus qu’une formalité : c’est un levier de contrôle, d’anticipation et de croissance. Même avec peu de moyens ou de temps, vous pouvez mettre en place une organisation simple et efficace. Et si besoin, un accompagnement professionnel vous aidera à sécuriser votre développement.

IMPOTS ET TAXES EN ENTREPRISE

31/08/2025

IMPOTS ET TAXES EN ENTREPRISE

1. L’impôt sur les bénéfices : IS ou IR ?

 

C’est le principal impôt sur les revenus de l’entreprise. Son régime dépend de votre forme juridique.

 

➤ Impôt sur les sociétés (IS)

 

Il concerne la plupart des sociétés (SARL, SAS, SA, etc.).

 

  • Taux normal en 2025 : 25 %
  • Taux réduit (15 %) pour les PME sur les 42 500 premiers euros de bénéfices (si CA < 10 M€)

 

➤ Impôt sur le revenu (IR)

 

Applicable par défaut aux entreprises individuelles, micro-entreprises, EURL avec associé unique personne physique… Les bénéfices sont intégrés à vos revenus personnels et imposés selon le barème progressif.

 

Pas de distinction entre revenu professionnel et revenu personnel.

 

💡 Certaines sociétés à l’IS peuvent opter temporairement pour l’IR sous conditions (option pour 5 ans).

 

2. La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée)

 

La TVA est un impôt indirect sur la consommation, que vous collectez pour le compte de l’État.

 

  • Taux normal : 20 %
  • Taux réduit : 10 % ou 5,5 % selon l’activité
  • Franchise en base possible pour les petites entreprises (pas de TVA facturée ni récupérable)

 

💡 Dès que vous dépassez les seuils de chiffre d'affaires (ex. : 36 800 € pour les prestations de services), vous êtes redevable de la TVA.

 

3. Les taxes locales : CFE et CVAE


➤ Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

 

  • Elle est due par toutes les entreprises et indépendants exerçant une activité professionnelle non salariée, à partir de la 2ᵉ année d’activité.
  • Calculée à partir de la valeur locative des locaux utilisés (ou d’une base minimale si pas de locaux).
  • Exonérations possibles en début d’activité ou selon le secteur.

 

➤ Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE)

 

⚠️ Supprimée progressivement : la CVAE a été totalement supprimée à partir de 2024, dans le cadre des mesures de soutien à la compétitivité.

 

4. Les autres taxes possibles

 

Selon votre secteur ou vos activités, d’autres taxes peuvent s’appliquer :

 

  • Taxe sur les salaires : si vous n’êtes pas assujetti à la TVA sur 90 % de votre chiffre d’affaires.
  • Taxe d’apprentissage : pour les entreprises de plus de 250 salariés ou celles soumises à l’IS.
  • Taxe sur les véhicules de société (TVS) : supprimée depuis 2022, remplacée par deux nouvelles taxes intégrées au barème CO₂ lors de l'immatriculation.
  • Contribution à la formation professionnelle : versée à l’URSSAF ou à l’OPCO selon la taille de l’entreprise.
  • Contribution à l’effort de construction (1 % logement) : pour les entreprises de plus de 50 salariés.

 

5. Comment bien gérer sa fiscalité d’entreprise ?

 

Voici quelques bonnes pratiques pour gérer au mieux vos obligations fiscales :

 

  • Tenez votre comptabilité à jour 
  • Anticipez les échéances fiscales (IS, TVA, CFE…)
  • Utilisez un logiciel de facturation conforme à la législation
  • Restez informé des évolutions fiscales
  • Pensez à l’optimisation fiscale légale (statut du dirigeant, rémunération/dividendes, amortissements, etc.)

 

Conclusion

 

La fiscalité d’une entreprise peut sembler complexe, mais bien s’informer permet d’éviter les erreurs coûteuses. En tant que dirigeant, vous devez connaître les impôts et taxes applicables à votre structure, afin de respecter vos obligations et d’optimiser votre situation financière.

 

N’hésitez pas à vous faire accompagner pour sécuriser votre gestion et vous concentrer sur le développement de votre activité.

LA TVA ET SES DIFFERENTS MODES DE CALCULS

02/10/2021

LA TVA ET SES DIFFERENTS MODES DE CALCULS

Il n’est pas toujours aisé de calculer un taux de TVA, ou encore de déterminer les montants HT et TTC qui y sont liés, surtout si vous n’avez jamais pu apprivoiser les maths...


Pour vous aider à vous y retrouver, voici un rapide résumé des différents taux de tva et les méthodes à reproduire pour réaliser tous les calculs dont vous avez besoin : la taxe sur la valeur ajoutée n’aura plus de secrets pour vous !

 

Les différents taux de TVA

 

S’il existe une TVA à taux normal et des TVA à taux réduit, il faut aussi considérer que les taux ne sont pas toujours les mêmes en France métropolitaine que dans les DOM-TOM ou en Corse.

 

Voici ces différents taux de TVA en vigueur :

 

  • Taux de droit commun

France continentale et Corse : 20% (et 10% sur les boissons alcoolisées à consommer sur place en Corse) ;

Le taux normal de la TVA est fixé à 20 % pour la majorité des ventes de biens et des prestations de services : il s'applique à tous les produits ou services pour lesquels aucun autre taux n'est expressément prévu.

Guadeloupe, Martinique, Réunion : 8,5% ;

Polynésie Française : 16%.

 

La TVA connaît également un certain nombre d’exceptions et de taux réduits dont les plus communs sont : 

 

  • Taux intermédiaire : 10 %

Ce taux intermédiaire est notamment applicable aux produits agricoles non transformés, au bois de chauffage, aux travaux d'amélioration du logement qui ne bénéficient pas du taux de 5,5%, à certaines prestations de logement et de camping, aux foires et salons, jeux et manèges forains, aux droits d'entrée des musées, zoo, monuments, aux transports de voyageurs, au traitement des déchets, à la restauration.

  • Taux réduit : 5,5 %

Ce taux réduit concerne l'essentiel des produits alimentaires, les produits de protection hygiénique féminine, équipements et services pour handicapés, livres sur tout support, abonnements gaz et électricité, fourniture de chaleur issue d’énergies renouvelables, fourniture de repas dans les cantines scolaires, billetterie de spectacle vivant et de cinéma, certaines importations et livraisons d'œuvres d'art, travaux d’amélioration de la qualité énergétique des logements, logements sociaux ou d'urgence, accession à la propriété.

  • Taux particulier : 2,1 %

Ce taux particulier de 2,1 % est quant à lui réservé aux médicaments remboursables par la sécurité sociale, aux ventes d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie à des non assujettis, à la redevance télévision, à certains spectacles et aux publications de presse inscrites à la Commission paritaire des publications et agences de presse.

Il est également appliqué dans les DOM-TOM pour tous les produits et services relevant en France continentale du taux réduit de 5,5 % ou du taux intermédiaire de 10 %.

 

(source : economie.gouv.fr)

 

Les méthodes de calculs

 

La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est calculée sur le prix de vente du produit/service concerné. En tant que professionnel, vous devez donc connaître le taux de TVA en vigueur pour votre activité et préciser sur votre facture :

 

  • Le prix de vente Hors Taxes (HT)
  • Le taux de TVA appliqué
  • Le montant de TVA que cela représente
  • Le prix de vente Toutes Taxes Comprises (TTC)

 

 

  • Comment calculer le montant de la TVA à partir du HT ?

 

Pour trouver le montant de la TVA à partir d’un prix HT, multipliez ce dernier par le coefficient adéquat.

 

Exemple :

 

Prix HT : 500 €
Taux de TVA :

20%

coefficient = 0,2

Montant de la TVA : 500 x 0,2 = 100 €

 

  • Comment calculer le prix HT à partir du montant de la TVA ?

 

Pour calculer un prix HT à l’aide de la TVA, divisez le montant de la TVA par le coefficient correspondant à son taux.

 

Exemple :

 

Montant de la TVA : 100 €
Taux de TVA :

5,5%

coefficient = 0,055

Prix HT : 100 ÷ 0,055 = 1818,18 €

 

  • Comment calculer le montant de la TVA à partir du TTC ?

 

Pour calculer la TVA depuis un montant TTC, il faut d'abord déterminer son montant HT, puis multiplier ce montant par l’un des coefficients concernés.

 

Exemple :

 

Montant TTC : 550 €
Taux de TVA :

10%

coefficient = 0,1

Montant HT : 550 ÷ 1,1 = 500 €
Montant de la TVA : 500 x 0,1 = 50 €

 

  • Comment calculer un montant TTC à partir du HT ?

 

Pour trouver un montant TTC à partir d'un prix HT, une simple multiplication suffit.

 

Exemple :

 

Prix HT : 500 €
Taux de TVA :

20%

coefficient = 1,2

Montant TTC : 500 x 1,2 = 600 €

 

  • Comment calculer un montant HT à partir du TTC ?

 

Pour trouver un montant HT, une simple division suffit.

 

Prix TTC : 1200 €
Taux de TVA :

10%

coefficient = 1,1

Montant HT : 1200 ÷ 1,1 = 1090,91 €

 

 

Nous pouvons vous apporter un véritable support pour toutes vos déclarations de TVA : Contactez-nous !

 

Rédaction de cet article : Sylvette VERGNAC,

 

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